La science de l’art, l’art du risque
Biennale art& science en Essonne
Médiathèque Elsa triolet, Fleury-Mérogis 2017
Ce sont trois sculptures, trois sphères recouvertes de tiges pointant vers l’extérieur. Trois formes abstraites, mais qui peuvent évoquer la morphologie de certains micro-organismes marins ou celle de l’oursin. Cette comparaison n’est pas anodine, car c’est dans un milieu aquatique (ou du moins liquide) que ces sculptures évoluent et, car, en effet, elles évoluent. Elles ont ceci en commun avec le vivant et qu’elles ne partagent pas avec la plupart des sculptures : elles existent dans le temps. Elles se développent, se dégradent, éclosent, se défont, se réalisent au cours du temps. Ces formes en effet sont faites avec certains alliages de métaux et plongées dans certains bains qui ont pour effet d’accentuer la corrosion et donc, leur métamorphose permanentes.